PRESENTATION
A la fin des années 60, mes parents m’offrirent ma première lunette astronomique, une Galaxie 60x700 sur monture azimutale, dans un luxueux coffret en bois. A l’époque cet instrument était relativement onéreux, mais le matériel était de bonne qualité.
Je m’inscrivis à la Société Astronomique de France, j’étais probablement un de leurs plus jeunes membres. Je fis mes premières observations et appris à me retrouver dans les constellations. A cette époque, Saturne était haut dans le ciel d’hiver, c’était une merveille. Je découvris mes premières galaxies, sans déception, je savais que ce ne serait pas comme sur les photos. Un grand moment fut le transit de Mercure devant le soleil le 9 mai 1970. La lunette était munie d’un hélioscope par projection. En y fixant un papier il n’y avait qu’à dessiner la progression de la planète. Procédé également valable pour les taches solaires.
A la fin de cette année 1970, les petits boulots durant les vacances de Pâques et d’été me permirent de me payer un télescope Newton Perl 115x900, sur monture équatoriale. Le moteur était un mouvement d’horlogerie, une espèce de réveil qu’il fallait remonter toutes les vingt minutes. Mais quel confort par rapport au suivi avec les deux flexibles de la monture azimutale. Le Newton 115x900 est maintenant extrêmement décrié, mais à l’époque il était fabriqué par des constructeurs sérieux et était de bonne qualité. L’achat d’un 130 ou 150 n’était même pas envisageable à l’époque compte tenu de son prix prohibitif pour un étudiant.
Jusqu’à récemment, je me suis contenté d’observer les évènements les plus marquants : éclipses, rapprochements de planètes, le transit de Venus en 2004 pour lequel j’avais fait l’acquisition d’un 600mm à miroir pour mon reflex argentique.
En 2015, fraichement retraité, un collègue, débutant en astronomie, commença à m’envoyer des photos réalisées avec son télescope. Puis, une connaissance me fit une démonstration d’observation visuelle avec son Dobson de 400mm. Le virus Astro se refit alors de nouveau très virulent et j’étudiai de près le matériel actuel d’astrophoto. J’optai pour le compromis Newton 200x1000 sur une monture NEQ6.
Très rapidement je me suis rendu compte qu’il était indispensable d’avoir beaucoup de patience et d’accepter les nuits perdues quand rien ne veut fonctionner comme on l’aurait voulu, et que les problèmes s’accumulent les uns derrière les autres. Mais le pire, c’est quand tout est prêt, après deux heures de mise en place, montage, peaufinage des réglages et qu’on pense ne rien avoir oublié, les nuages arrivent et qu’il faut tout remballer. Et à cet instant, on maudit la région où l’on habite et son climat pourri !
Les photos faites avec le télescope ont été prises à partir de la fin du printemps 2016. Ce site continue d’évoluer dans le temps avec l’ajout de nouvelles images. Certaines cibles ont été imagées à plusieurs reprises ; cela permet de voir les progrès réalisés ou de comparer les différentes méthodes utilisées.
Je dédie ces pages à mon père qui m'a transmis sa passion de la photographie. Hélas, disparu trop tôt, il n'aura jamais vu mes photos faites avec le télescope.
Jean-Marc THEBAULT
Je m’inscrivis à la Société Astronomique de France, j’étais probablement un de leurs plus jeunes membres. Je fis mes premières observations et appris à me retrouver dans les constellations. A cette époque, Saturne était haut dans le ciel d’hiver, c’était une merveille. Je découvris mes premières galaxies, sans déception, je savais que ce ne serait pas comme sur les photos. Un grand moment fut le transit de Mercure devant le soleil le 9 mai 1970. La lunette était munie d’un hélioscope par projection. En y fixant un papier il n’y avait qu’à dessiner la progression de la planète. Procédé également valable pour les taches solaires.
A la fin de cette année 1970, les petits boulots durant les vacances de Pâques et d’été me permirent de me payer un télescope Newton Perl 115x900, sur monture équatoriale. Le moteur était un mouvement d’horlogerie, une espèce de réveil qu’il fallait remonter toutes les vingt minutes. Mais quel confort par rapport au suivi avec les deux flexibles de la monture azimutale. Le Newton 115x900 est maintenant extrêmement décrié, mais à l’époque il était fabriqué par des constructeurs sérieux et était de bonne qualité. L’achat d’un 130 ou 150 n’était même pas envisageable à l’époque compte tenu de son prix prohibitif pour un étudiant.
Jusqu’à récemment, je me suis contenté d’observer les évènements les plus marquants : éclipses, rapprochements de planètes, le transit de Venus en 2004 pour lequel j’avais fait l’acquisition d’un 600mm à miroir pour mon reflex argentique.
En 2015, fraichement retraité, un collègue, débutant en astronomie, commença à m’envoyer des photos réalisées avec son télescope. Puis, une connaissance me fit une démonstration d’observation visuelle avec son Dobson de 400mm. Le virus Astro se refit alors de nouveau très virulent et j’étudiai de près le matériel actuel d’astrophoto. J’optai pour le compromis Newton 200x1000 sur une monture NEQ6.
Très rapidement je me suis rendu compte qu’il était indispensable d’avoir beaucoup de patience et d’accepter les nuits perdues quand rien ne veut fonctionner comme on l’aurait voulu, et que les problèmes s’accumulent les uns derrière les autres. Mais le pire, c’est quand tout est prêt, après deux heures de mise en place, montage, peaufinage des réglages et qu’on pense ne rien avoir oublié, les nuages arrivent et qu’il faut tout remballer. Et à cet instant, on maudit la région où l’on habite et son climat pourri !
Les photos faites avec le télescope ont été prises à partir de la fin du printemps 2016. Ce site continue d’évoluer dans le temps avec l’ajout de nouvelles images. Certaines cibles ont été imagées à plusieurs reprises ; cela permet de voir les progrès réalisés ou de comparer les différentes méthodes utilisées.
Je dédie ces pages à mon père qui m'a transmis sa passion de la photographie. Hélas, disparu trop tôt, il n'aura jamais vu mes photos faites avec le télescope.
Jean-Marc THEBAULT